De l’adéquation formation-emploi, à l’employabilité des diplômes

De l’adéquation formation-emploi, à l’employabilité des diplômes

Des étudiants soucieux de s'insérer dans une entreprise après leur formation
Des étudiants soucieux de s’insérer dans une entreprise, après leur formation

L’employabilité des diplômes en Côte d’Ivoire et même ailleurs dans l’espace de l’Union économique et monétaires ouest-africaine (Uemoa) apparaît de plus en plus comme un défi à relever par les gouvernants. Tant de nombreux diplômés éprouvent d’énormes difficultés à s’insérer dans les entreprises. Du fait du contenu de leur formation qui ne répond pas très souvent aux besoins de l’employeur qui se veut pragmatique.

Oui, l’inadéquation entre la formation et l’emploi est réel. Ce sont des milliers d’étudiants qui après des diplômes tels que le Brevet de technicien supérieur (Bts), dans biens de domaines n’arrivent pas à s’insérer ou même sont jugés inaptes, après leur passage pour stage dans une entreprise.
Alors, l’heure est actuellement à l’harmonisation entre le contenu de la formation et les besoins du marché. En mot, le rapprochement entre les établissements de formation et les entreprises, pour une meilleure employabilité des diplômes.

C’est dans cette optique des choses que le groupe Instec, établissement d’enseignement supérieur privé à Abidjan a décidé de s’inscrire en harmonisant ses programmes de formation, aux besoins réels des entreprises.
Selon son Pdg, Amethier Jean-Paul, le credo choisi par l’établissement est : « l’entreprise notre client ».
Pour ce chef d’établissement de formation averti, la formation théorique acquis par les étudiants en salle est suivie par des stages de mise en pratique dans les entreprises. Il est même allé plus loin en indiquant que son établissement se bat, en faisant mains et pieds pour trouver des stages aux étudiants tous niveaux confondus.

Ces étudiants ayant à cœur de s'insérer dans une entreprise, après leur formation
L’employabilité des diplômes va aider à résoudre le chômage chez les jeunes

Un tel exemple ne doit que faire école dans tous les établissements de formation, en vue d’une meilleure employabilité des diplômes.
Aujourd’hui nous sommes tous informés que nous sommes dans un monde en perpétuels mutations. C’est-à-dire que ce qui est vrai ou admis aujourd’hui n’est plus d’actualité en un rien de temps. Donc les établissements gagneraient à être au diapason dans cette évolution du monde, pour être compétitif.

C’est pour simplement dire qu’une révision du curricula de formation favoriserait l’insertion des jeunes diplômés et les éviterait à aller gérer des cabines cellulaires aux abords des rues, comme le cas en Côte d’Ivoire.

Narcisse Angan

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