Narcisse Angan

Projet écologique : Un géant de l’industrie agro-alimentaire offre 500 plants d’arbres au maire de Cocody

Ces pépinières vont servir a reverdir la commune chic de Cocody

Le groupe Danone, spécialisé dans l’alimentation infantile, a organisé récemment, en collaboration avec le conseil municipal d’Abidjan-Cocody, une opération de planting d’arbres dans ladite commune chic, au quartier Les II-Plateaux. Une action qui entre dans le cadre de la journée du volontariat, observée ces jours-ci.

Sur les motivations, le Directeur Régional Afrique de l’Ouest, Ferdinand Mouko a expliqué que la santé étant étroitement liée à l’alimentation et à l’environnement, il était important pour l’industriel, de jouer la carte de la prévention, en agissant en amont, sur l’environnement. Et le projet « Cocody, cité verte, puits de carbone », par sa bonne structuration, a-t-il dit, a emporté les faveurs de Danone. D’où le sentiment de grande joie qui fut le sien à l’idée de participer au projet de reverdir Cocody et surtout assainir l’environnement des populations locales, de façon à faire droit à la responsabilité sociétale de l’entreprise vis-à-vis de la planète, a-t-il conclu.

Et comme pour joindre l’acte à la parole, l’homme, accompagné de ses collaborateurs a procédé à la mise en terre d’une vingtaine de plants de teck sur les 500 prévus pour cette opération.

Le Conseiller municipal Cissé Khalil, représentant le maire N’GOAN Aka Mathias, a planté le premier arbre de l’opération. Mais avant, le Conseiller municipal, a exprimé sa reconnaissance à ses hôtes pour avoir répondu favorablement à l’appel de la mairie de Cocody, à accompagner le projet « Cocody, cité verte, puits de carbone ».

Un projet a-t-il rappelé, qui ambitionne entre autres, de planter à terme, au moins 5 millions d’arbres dans la commune et qui à l’en croire, bénéficie du soutien du Chef de l’Etat et de la communauté écologique internationale. Poursuivant, Cissé Khalil a indiqué que le planting d’arbres est à encourager, car il reste une solution contre le dérèglement climatique à l’origine des inondations que l’on observe de plus en plus aux quatre coins de la planète.

La transition fut ainsi toute trouvée pour faire allusion aux récentes pluies diluviennes qui ont fait 12 morts à Cocody et pour lesquels une minute de silence a été observée, en début de cérémonie, en mémoire des disparus. Signalons que les deux espèces d’arbres retenues pour cette opération de planting, sont le teck et le flamboyant.

Narcisse Angan


Don de sang : la polyclinique Farah mobilise son personnel pour sauver des vies

L’immeuble de la polyclinique Farah à Marcory-Résidentiel, il a été construit selon les normes internationales.

En Côte d’Ivoire, selon le Centre national de transfusion sanguine (Cnts), le besoin annuel en produits sanguins est estimé à 240 000 poches. Récemment, la polyclinique Farah a mobilisé son personnel à plus de 60%, pour une opération spéciale de don de sang. Il s’agit de répondre positivement aux appels incessants d’une banque de sang dans le but de combler le déficit récurrent en produits sanguins. Dénommée : « Je donne mon sang, je sauve une vie », cette opération spéciale a vu également la participation de personnes volontaires (des familles de patients bénévoles). Elle s’est déroulée le 21 septembre, dans les locaux de cette nouvelle structure sanitaire privée, sise à Abidjan-Marcory.

Pour son Président directeur général (Pdg), le Dr Walid Zahreddine, cette opération représente « un message en interne, pour véhiculer des valeurs, telles que le don de soi, la solidarité, la citoyenneté….  et également montrer l’engagement de la direction pour apporter son aide au Cnts, qui a un besoin annuel de quantité de sang important, estimé à près de  240 000 poches de sang ». Il a ajouté : « Nous voulons, à travers cet acte citoyen, montrer l’exemple à d’autres structures, pour qu’elles nous emboîtent le pas, afin de combler le déficit criard de poche de sang et ainsi sauver des vies humaines ».

                                        Un geste de solidarité essentiel pour sauver des vies

Le responsable du service de prélèvement et de distribution des produits sanguins au Cnts, le Dr Jérémie Tchimu, a exprimé la gratitude du directeur, le Dr Konaté Seydou, qu’il représentait. Il a remercié l’ensemble du personnel de la polyclinique et son Pdg pour cette opération de mobilisation et d’engagement en faveur du don de sang. D’après lui, cette opération va permettre de « renforcer le stock de produits sanguins au niveau de la banque de sang ».

Il a rappelé que le don de sang est « un acte volontaire et bénévole qui ne nécessite pas de compensation financière ». Et cela, a-t-il poursuivi, « consiste à se faire prélever une partie de son sang ou de ses dérivés, en vue de transfusions médicales ». Parlant de la politique menée par le Cnts, en vue de renflouer les stocks de produits sanguins, le représentant du Dr Konaté Seydou a insisté sur le rapprochement des centres de transfusion auprès des populations, par une déconcentration. Ainsi, a-t-il dit : « nous sommes passés de 4 centres de transfusion en 2002, à 27 en 2017, sur l’ensemble du territoire national ». Avant d’ajouter qu’il y a – en plus des nombreuses campagnes de sensibilisation de la population à participer aux dons de sang – des équipes mobiles qui sillonnent tout le territoire.

                                                                         Le Dr Tchimu (à gauche) a salué l’acte de solidarité du personnel de cette polyclinique

Le responsable des urgences de la polyclinique, le Dr Nasser Mohamed, a annoncé pour sa part que cette « opération de don de sang bénévole est un acte civil, elle sera renouvelée tous les six mois » au sein dudit établissement sanitaire, dans le but de contribuer activement à combler le déficit criard en de poches de sang dans les hôpitaux. Il a enfin relevé que les dons de sang doivent être réguliers et constants car la durée de vie des produits sanguins est limitée (5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges).

La polyclinique Farah : un pôle sanitaire sous-régional

Certifiée Iso 90001, la polyclinique Farah est dotée d’un équipement de dernière génération

Rare établissement de soins et de santé en Côte d’Ivoire certifié « Iso 9001 », cette nouvelle polyclinique dispose d’un plateau technique des plus performants de la sous-région ouest-africaine. Cela va repositionner la Côte d’Ivoire sur l’échiquier d’un hub médical au sein de l’espace régional et même au-delà. La polyclinique est dotée d’une banque de sang en interne (avec l’autorisation du Cnts) qui permet de stocker des poches pour mieux répondre aux besoins des malades. Le flux massif de patients qui partent vers l’étranger (Afrique du nord, Europe, etc.) pourra reculer (cette démarche était très chère pour les patients). de plus, cela va attirer des personnes de toute la sous-région. Le Pdg de la clinique a opté pour une politique de gestion visant à rendre accessible des soins de qualité à toutes les couches de la population.

Avec 350 employés permanents et de nombreux vacataires, la polyclinique Farah est un immeuble de plusieurs étages bâti selon les normes internationales, elle se trouve dans le quartier chic de Marcory-Résidentiel, plus exactement à la rue des Bahias, place Donwahi. Bien qu’elle accueille des patients depuis déjà trois mois, l’ inauguration officielle de la clinique est prévue dans les semaines à venir. Une fierté pour la Côte d’Ivoire toute entière qui aspire à l’émergence à l’horizon 2020, sous le leadership de son Président, Alassane Ouattara.

 Cette opéation don de sang va aider à combler le déficit en poches de sang dans les hôpitaux

Son slogan : « Le cœur pour vous écouter. La compétence pour vous soigner », colle bien à la réalité. En effet, le personnel est dynamique et attentionné, les patients et les visiteurs sont accueillis avec amabilité, c’est vraiment un accueil de qualité.
Bravo !

Narcisse Angan

 


Adduction en eau potable : L’Onep inaugure la station d’eau potable de Bianouan

                 L’eau potable jaillit du robinet au grand soulagement de la population

Après six mois environ d’arrêt de fonctionnement, la station de production d’eau potable de Bianouan, localité située dans le département d’Aboisso, au sud-est de la Côte d’Ivoire, a été remise en service, pour le bonheur de la population. C’était le 31 août en présence des autorités préfectorales, coutumières, religieuses et de responsables de l’Office national de l’eau potable (Onep) et de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).

D’une capacité de production journalière de 1300 mètres cubes d’eau, la remise en service de l’ensemble de cet ouvrage a nécessité environ 1 milliard 101 millions de F Cfa, sur financement du fonds de développement de l’eau. Soit, 153, 4 millions de F Cfa pour la prise d’eau en rivière et canalisations d’eau brute. Puis, 509,3 millions de F Cfa en ce qui concerne l’usine de traitement et auxiliaire. Et enfin, 438,6 millions de F Cfa pour les ouvrages divers (château, logements, réseaux). Les travaux de réalisations de cette infrastructure d’alimentation en eau potable ont été supervisés par l’Onep, qui en est le maître d’ouvrage.

          Engène Bouafou, représentant le DG de L’Onep, Berté Ibrahiman

A en croire le directeur du contrôle de l’exploitation et de la qualité à l’Onep, Eugène Bouafou, qui représentait le directeur général, Berté Ibrahiman, cet arrêt de fonctionnement de la station de traitement d’eau, s’explique par son incapacité à un moment donné, à traiter l’eau du fleuve transfrontalier de la Bia.

« L’eau du fleuve était devenue assez trouble, boueuse avec les dépôts argileux et un changement de couleur, dû au fait des activités des orpailleurs clandestins depuis le Ghana voisin. Aussi, il nous fallait faire des prélèvements et étudier au laboratoire, afin de s’assurer que l’eau du fleuve n’a pas été polluée par les agents chimiques qu’utiliseraient ces orpailleurs clandestins », a-t-il expliqué. Et de relever : « Dieu merci, jusqu’au jour d’aujourd’hui, on n’a pas trouvé trace de ces polluants-là ».

Eugène Bouafou a ainsi souligné qu’il a fallu des travaux de renforcement et d’adaptation de l’ensemble du dispositif existant. Afin qu’il soit désormais à même, de traiter cette eau brute, en la débarrassant de toutes les impuretés, pour offrir ce liquide précieux de qualité aux populations.

Il a souligné que pendant ce moment d’arrêt de fonctionnement de l’usine de traitement d’eau, l’Onep s’est évertuée à offrir au quotidien, de l’eau potable dans des citernes, à cette population. Bien que cette sous-préfecture disposait de pompes villageoises.

      Les travaux de renforcement de la station vont permettre de traiter efficacement cette eau, pour la rendre potable et l’offrir à la population

Le directeur du contrôle de l’exploitation et de la qualité à l’Onep a enfin signifié que pour remédier à cette situation d’eau trouble, deux délégations ivoiriennes interministérielles ont rendue visite aux autorités ghanéennes. Ce, afin qu’elles prennent toutes les dispositions, pour ne plus que les actes posés par les orpailleurs depuis ce pays voisin ne soient dommageables à la partie ivoirienne.

Pour sa part, le directeur de l’hydraulique humaine, Kouassi Kobenan, représentant le ministre des Infrastructures économiques, a indiqué que la remise en service de cette station vise à « offrir de l’eau potable aux populations de Bianouan et environnantes, qui en ont grandement besoin ». Il a réitéré l’engagement du ministre Amédé Koffi Kouakou à œuvrer, pour un accès à l’eau potable aux populations.

             Un aperçu du nouveau dispositif qui va offrir de l’eau potable à la population de Bianouan

 

Narcisse Angan


Un camp technologique à Abidjan, pour la Promotion de la démocratie, la bonne gouvernance et la transparence

Les leaders de la jeunesse ouest-africains engagés pour la démocratie et la transparence

L’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire a organisé du 13 au 14 juillet 2017 un camp technologique à l’hôtel Radisson Blu d’Abidjan, avec la participation d’une cinquantaine de jeunes leaders d’Afrique de l’Ouest. Ceux-ci âgés de 18 à 35 ans, sont issus de 4 pays, dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée-Conakry.

Selon Daniel Langenkamp, conseillé à l’ambassade des Etats-unis, l’objectif de ce camp est « d’encourager la participation civique et de partager des stratégies de technologie et de médias sociaux pour promouvoir la démocratie, la gouvernance, et la transparence ».  Il a en outre relevé que la technologie a réussi a transformé la démocratie et l’économie aux Etats-Unis. D’où la nécessité de partager cette expérience.

 

Daniel Langenkamp, conseiller à l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire

Pour sa part, l’attachée de presse à l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Elizabeth Ategou a précisé qu’à travers ce camp, l’ambassade entend soutenir le développement des réseaux nationaux et régionaux de jeunes leaders de la société civile. Qui utilisent les outils technologiques pour promouvoir la bonne gouvernance dans la sous-région.

 

 

Elizabeth Atégou, attachée de presseà l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire

Partenaires de l’événement, la présidente de l’Ong Wise, Laurence N’guessan a indiqué qu’il s’agit d’un transfert de connaissance à ces jeunes leaders, afin qu’ils apprennent à intégrer et développer des outils, pour répondre à des challenges. Lesquels défis doivent aidés leurs pays respectifs à épouser les valeurs de démocratie et de transparence.

Notamment, la transparence, la bonne gouvernance, la communication, le leadership, etc. Elle a également ajouté que des formateurs internationaux expérimentés ont fait le déplacement, pour aider ces jeunes leaders à implémenter et développer des solutions efficace, en vue de lutter contre la corruption et amener la population à être citoyenne.

 

Narcisse Angan


« 21 jours d’actions citoyennes » de MTN CI : Une trentaine de retraités formée à l’outil informatique et Internet

Au terme de la séance de formation « les chèrs pépés et chères mémés » visiblement heureux ont reçu chacun un diplôme de formation en plus des gadgets MTN et CGRAE

Le développement du numérique qui tend à s’imposer de nos jours dans les modes de vie (achat, paiement, inscription, recherches… en ligne), n’est pas toujours saisissable par la majorité d’une frange de la population, parmi lesquelles les retraités. Ceux-ci, bien que lettrés sont pour la plupart victimes d’une fracture numérique générationnelle, devenant ainsi des « analphabètes-numériques ».

Pour contribuer à réduire ce fossé numérique entre les générations,  Mtn Côte d’Ivoire en collaboration avec l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (Ips-Cgrae) a initié le projet « Tic pour les séniors », au bénéfice d’une trentaine de personnes du troisième âge. La mise en œuvre dudit projet qui s’inscrit dans le cadre de la 11e édition des « 21 jours d’actions citoyennes » de Mtn Côte d’Ivoire, s’est déroulée le 21 juin, à la médiathèque d’Abidjan-Treichville.

Les Mtners ont coché chacun des seniors, de sorte à leur partager le savoir et surtout les aider à bien assimiler si facilement le fonctionnement des TIC

Selon le directeur adjoint des prestations de l’Ips-Cgrae, Siriki Diarrasouba, il s’agit : « d’un partage de savoir avec nos parents retraités, pour leur donner les rudiments nécessaires. Afin d’épouser cette ère de modernité, avec l’outil informatique et l’Internet ». Pour Siriki Diarrasouba, « le départ à la retraite n’est pas la fin de la vie ». Et donc les retraités en général gagneraient à se familiariser avec l’outil informatique, pour leur quotidien.

Pour sa part, Michelle Manoua, en charge de la communication interne à Mtn Côte d’Ivoire, a indiqué que l’entreprise est engagée à accompagner ces personnes du troisième à « être autonome par rapport à l’outil informatique ». Ainsi, a-t-elle précisé que l’exécution dudit projet, à tourner essentiellement autour de deux modules. A savoir, une formation pratique à l’ordinateur et une sensibilisation à la cybercriminalité.

« Chaque senior a été coché par un Mtners, pour l’assister à l’utilisation de l’ordinateur, au traitement de texte, à aller sur Internet… Puis, lui parler des dangers de la cybercriminalité. C’est-à-dire, comment protéger ses comptes sur les réseaux sociaux ? Les dangers de c

Le directeur adjoint des prestations de l’Ips-Cgrae, Siriki Diarrasouba (au centre) et la chargée de communication interne de MTN CI, Michelle Manoua (en Tee-shirt MTN) ont tous deux réaffirmé l’engagement de leurs strutures respestives, à oeuvrer pour le bien-être des séniors

ommuniquer son code à un tiers… Ensuite, lui demander ce qu’il aime, pour mieux l’accompagner en fonction de son centre d’intérêt… », a-t-elle déclaré.

Michelle Manoua a également souligné que les « 21 jours d’actions citoyennes », sont un programme de bénévolat du groupe Mtn. Lequel engage ses employés à participer chaque année pendant 21 jours, soit du 1er au 21 juin, aux actions sociales pour le bien-être des communautés, à travers ces 22 filiales dans le monde.

Elle a en outre signalé que pour la sixième année consécutive, le thème « Investir dans l’éducation pour tous » a été reconduit. Pour traduire l’importance que le groupe accorde à la question de l’éducation en Afrique en général et en Côte d’ivoire en particulier. Au terme de cette formation, les participants ont reçu des diplômes de participations.

Narcisse Angan


Sourire et joie à la pouponnière de Yopougon-Attié, grâce à Danone Nutricia Côte d’Ivoire

 

Les Danoners et le personnel de la pouponnière de Yopougon-Attié heureux de poser ensemble

A la faveur de la Journée de l’enfant Africain célébrée le 16 juin, le leader de la nutrition infantile en Côte d’Ivoire, Danone Nutricia, a mis un sourire sur les lèvres des pensionnaires de la pouponnière de Yopougon-Attié, sise dans une banlieue abidjanaise.

Cette action salutaire et qui doit faire école auprès d’autres entreprises a consisté pour cette filiale du groupe français Danone, à apporter son soutien éducatif à cette pouponnière. Cela s’est traduit par un don d’une demi-tonne de denrées alimentaires, composée essentiellement de céréales infantiles, en plus de s’être engagée à rénover entièrement la cuisine de la pouponnière. Danone Nutricia Côte d’Ivoire, qui est uniquement dédiée à la commercialisation des produits destinés à l’alimentation infantile (de 0 à 36 mois) a sensibilisé les pensionnaires de la pouponnière, à l’hygiène et l’environnement. Notamment, sur les attitudes et actions adéquates nécessaires pour leur bien-être physique et mental, dans le but d’améliorer leur quotidien.

Elle a ainsi remis au total 150 kits d’hygiène, composés de serviettes, brosses à dent et d’éponge, afin de leur permettre de mettre en pratique les leçons apprises. Quant au personnel d’encadrement, il a bénéficié d’une formation sur les bonnes pratiques alimentaires de la part des ‘’Danoners’’. Cet acte de générosité s’inscrit dans la deuxième édition de son évènement annuel et international dénommé : « Danone Volunteering Month » ou si vous le voulez « Journée du volontariat ».

Danone Nutricia Côte d’Ivoire a gâté les pensionnaires de la pouponnière avce tous ces dons

Selon Ferdinand Mouko, Directeur général de Danone Nutricia Côte d’Ivoire, Il s’agissait pour eux de « mettre un sourire sur les lèvres des pensionnaires de cette pouponnière, dans le cadre de la deuxième édition de notre Journée de volontariat ». Il a expliqué que cette Journée a lieu dans toutes les filiales de cette multinationale en juin, mois dédié au volontariat. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, il a indiqué que la date du 16  juin a été choisie, du fait de sa coïncide avec la célébration de Journée de l’enfant Africain.

Ferdinand Mouko a relevé que le groupe Danone est engagé dans la démarche de la Responsabilité sociétale environnementale (Rse). « La spécificité de notre groupe, c’est le double projet économique et social. C’est-à-dire qu’on fait du business, pas que pour faire de la profitabilité. Mais, en total respect et harmonie avec notre environnement et surtout avec les communautés au sein desquelles on exerce », a-t-il expliqué. Avant de préciser : « Nos valeurs sont le respect de l’environnement, l’humanisme, l’enthousiasme, l’ouverture, la performance, etc. ».

Le Directeur pays et région tropicale de Danone à Abidjan a enfin souligné la mission de la multinationale dont l’activité est centrée autour de quatre pôles : les produits laitiers frais, les eaux minérales, la nutrition médicale et la nutrition infantile, est d’« apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre ». Ses marques de produits sous la gamme Blédi’Ma, avec Blédine, la phosphatine et autres ont été concoctés pour aider les enfants à « bien s’éveiller et bien grandir ». Toute chose qui contribue à leur plein épanouissement et par ricochet leurs parents.

Les 75 pensionnaires de cette pouponnière, âgés de 0 à 40 ans et dont une trentaine sont en situation d’handicap ont pu bénéficier au cours de cette Journée, d’activités ludiques, telles que les sketchs, danses, humours et autres animations. De quoi à les amuser et les égayer, afin qu’ils ne sentent point du tout orphelins et marginalisés. Les « Danoners » ont même esquissé quelques pas de danses, pour encourager à monter sur la piste de danse au son de la musique.

Les pensionnaires ( tous vêtus de rouge ) ont été très passionnés par les petites blagues humouristiques

Je rappelle que l’année dernière, pour la première édition au mois de juin 2016, Danone Nutricia Côte d’Ivoire s’est rendue, dans le village Ebrié d’Anono, (aujourd’hui phagocyté par la ville d’Abidjan), plus précisément à l’école primaire Saint François. Où les « Danoners » se sont entretenus avec 180 élèves de CM1, sur l’équilibre alimentaire, la santé et le bien-être. Cette entreprise agroalimentaire avait fait parler son cœur. Ce sont en effet, plusieurs de kilogrammes de denrées alimentaires, 200 tee-shirts et 250 kits scolaires qui avaient été remis aux élèves.

Je fais remarquer aussi que cette noble action de Danone Nutricia Côte d’Ivoire pour le bien-être des pensionnaires de la pouponnière de Yopougon-Attié, est totalement en phase avec la politique du gouvernement ivoirien, en faveur de la mère et de l’enfant. Au regard de ce geste, le groupe Danone, à travers sa filiale en Côte d’Ivoire se positionne, comme une entreprise éco-citoyenne. De part de telles actions, à la fois en faveur l’environnement et au bénéfice de la communauté. Grand merci à Danone Nutricia Côte d’Ivoire, sous la direction éclairée de son dynamique Directeur général, Ferdinand Mouko et à toute son équipe dévouée.

Narcisse Angan


Retour sur les 20 ans de RFI en FM à Abidjan

le joli gâteau
Le partage de ce somptueux gâteau à l’effigie de la radio mondiale a constitué une réelle attraction

Je vous propose dans ce billet de (re)vivre la célébration à Abidjan, il y a un an jour pour jour, des 20 années d’anniversaire en bandes FM de RFI, en Côte d’Ivoire.

Les 5, 6 et 7 mai 2014, Radio France internationale (Rfi) a posé ses valises sur les bords de lagune Ébrié (Abidjan), pour célébrer ses 20 ans de diffusion en bandes de Modulation de Fréquence (FM) en Côte d’Ivoire. Cet anniversaire haut en couleur a été marqué par l’enregistrement de plusieurs émissions en public à l’espace Latrille Events, dans le quartier chic de Cocody – II-Plateaux. Notamment : « Appels sur l’actualité » avec Juan Gomez, « Priorité santé » avec Claire Hédon et « 7 milliards de voisin » avec Emmanuelle Bastide. Ce fut une occasion pour les nombreux auditeurs d’apposer un visage sur le nom de ces grandes voix de la radio mondiale qu’ils ont pris plaisir à regarder, saluer et échanger.

Les thèmes abordés lors de l’enregistrement de ces émissions ont porté sur : « La réconciliation en Côte d’Ivoire » et « Les chances des Éléphants à un mois du coup d’envoi de la coupe du monde de football », pour ‘’Appels sur l’actualité’’.
« La sexualité », « Comment améliorer l’accès aux urgences ? » et « La contraception », pour ce qui est de ‘’ Priorité santé ’’.
Quant à ‘’ 7 milliards de voisins’’, les thèmes ont été : « Comment faciliter l’accès aux logements ? » et « Les jeunes et l’emploi en Côte d’Ivoire ».

U, gâteau à l'effigie de RFI a été servi
La PDG, Marie-Christine Saragosse a eu tout le sourire et l’allégresse en coupant ce gâteau des 20 années d’anniversaire

A côté de ceci, il y a eu « l’atelier des médias » assurée par Ziad Maalouf et Simon Decreuze dans « Spéciale Mondoblog 2014 », à Grand-Bassam, une banlieue d’Abidjan. Où tous les blogueurs sélectionnés à partir des quatre coins du monde ont été conviés, pour y suivre la formation organisée chaque année, par l’équipe Mondoblog.

Aussi, une conférence de presse avait été dite par la Présidente Directrice Générale (Pdg) du groupe France Médias Monde (RFI et France 24), Marie-Christine Saragosse, le mardi 6 mai, au 23e étage (salle Balafon) de la tour géante du Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody. Celle-ci a été suivie d’un somptueux cocktail au 24e étage (restaurant Le toit d’Abidjan), donnant une vue panoramique d’Abidjan, cette « Perle des lagunes ».

La PDG du groupe France Médias Monde avait indiqué lors de cet échange avec la presse nationale et internationale que la délocalisation des antennes de RFI à Abidjan, avec l’enregistrement des émissions était « l’occasion de dresser le portrait d’Abidjan aujourd’hui, une ville en pleine reconstruction et apaisée, trois ans après la crise post-électorale ».

Marie-Christine saragosse lors de la conférence de presse
(De la gauche à droite) Marc Saikali, (Directeur de France 24), Marie-Christine Saragosse (PDG du groupe France Médias Monde) et Cécile Mégie (Directrice de RFI), au cours de la conférence de presse tenue au 23e étage du Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan-Cocody

 Parlant de l’audience des deux chaînes internationales, Marie-Christine Saragosse qui avait à ses côtés le directeur de RFI, Cécile Mégie et celui de France 24, Marc Saikali, a souligné que RFI enregistrait à cette époque « environ 35 millions d’auditeurs hebdomadaires dans le monde, contre 41 millions de téléspectateurs pour ce qui est de France 24 ».
Employant 66 nationalités dans le monde, RFI et France 24 en plus du Français sont respectivement diffusées 24/24 en 12 et 2 langues étrangères, a-t-elle relevé.

Pour la circonstance, la radio mondiale avait mis à profit la célébration de ses vingt années d’anniversaire en bandes FM, pour lancer deux nouveaux émetteurs, sur le territoire ivoirien. L’un à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative, située à 230 Kilomètres d’Abidjan, au centre du pays et l’autre, dans la deuxième ville portuaire, San Pedro, sise à 332 kilomètres d’Abidjan, au sud-ouest du pays.
Ainsi, RFI est accessible depuis le lundi 5 mai 2014 à Yamoussoukro et San Pedro, respectivement sur les 96 FM et 94.4 FM.

Emmanuelle Bastide, Claire Hédon, Juana Gomez
(De la gauche à droite ) Emmanuelle Bastide, Claire Hédon, Juan Gomez et Ziad Maalouf ont été présentés lors de conférence de presse, où les nombreux journalistes et autres invités de marque ont pu mettre un visage sur ces grandes voix qui font la fierté de la radio mondiale.

C’est en décembre 2013 que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca), organe officiel de régulation du secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire a accordé ces deux fréquences à RFI, déjà présente à Abidjan, Bouaké et Korhogo, sur les 97.6 FM.

Toute chose qui a contribué sûrement jusqu’à ce jour, à augmenter l’audience de la radio mondiale, l’une des plus importantes en Côte d’Ivoire, avec 541.000 auditeurs quotidiens dans seulement la capitale économique ivoirienne, à en croire un sondage de Sofres Africascope réalisé en 2013.

Je voudrais signaler que cela fait la deuxième fois que RFI délocalise ses antennes en Côte d’Ivoire. La première a eu lieu les 3, 4 et 5 octobre 2013 au palais de la culture d’Abidjan-Treichville, où j’y ai pris part également.

Narcisse Angan


Aéroport Félix Houphouët-Boigny : Enfin, la certification américaine !

Désormais, des vols directs entre Abidjan et les USA
L’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a enfin décroché le précieux sésame américain

Depuis le 10 avril dernier, l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan – Port-Bouët a acquis la certification américaine TSA (Transportation Security Administration), lui permettant d’effectuer désormais, des vols directs vers les Usa.
Cette bonne nouvelle qui réjouit les autorités d’Abidjan, ainsi que toute la population ivoirienne va repositionner à coup sûr cet aéroport qui se veut le hub de l’Afrique de l’ouest, dans le concert des nations. Il faut noter que c’est depuis 1999 que la Côte d’Ivoire courait vers cette certification, pour lui épargner des vols en partance ou en provenance du pays de l’Oncle Sam, des escales de transit forcées, plus généralement à Dakar au Sénégal et à Paris en France ou encore ailleurs d’autres.

C’est donc le couronnement d’un long processus jalonné par plusieurs audits effectués d’année en année par les experts aéronautiques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), ceux de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) et les agents de la Tsa.
Aussi, plusieurs reformes structurelles et organisationnelles engagées au niveau des structures techniques intervenants à l’aéroport d’Abidjan, ainsi que des mesures vigoureuses sont à mettre à l’actif de l’obtention de cette certification américaine.
Notamment, l’Agence nationale de l’aviation civile qui s’est muée en une Autorité nationale de l’aviation civile (Anac). La privatisation du service d’assistance en escale. Le port de manière apparente de badges du personnel, ainsi que des forces de sécurité intervenants dans la zone aéroportuaire etc.

Ces passagers pourront embarquer à destination des USA à moindre coût
Ces passagers pourront désormais embarquer à partir d’Abidjan à destination des USA, par vols directs

Comme retombées directes de cette certification américaine, selon le ministre ivoirien des Transports, Gaoussou Touré, c’est la réduction du coût du voyage, ainsi que des produits importés des Usa. Ensuite, à long terme, le développement du secteur touristique et des échanges commerciaux entre ces deux Etats.
Il a précisé que les indicateurs étaient prometteurs pour l’obtention de cette certification en cette année 2015. D’autant qu’il fallait 60 points (normes de l’aviation civile) pour décrocher la certification. Or, l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny est aujourd’hui au-dessus de ces normes exigées, avec 68% de taux de réalisation au niveau de la sécurité et 78% au niveau de la sûreté.

Signalons que plus de 25 compagnies internationales, à l’exception des américaines desservaient depuis lors Abidjan, qui a enregistré en fin d’année 2014, près de 1,5 million de passagers. Soit une hausse de 70% du trafic depuis 2011. Avec cette certification américaine, Abidjan peut donc se targuer aujourd’hui d’être classé parmi les aéroports sûrs au niveau mondial. Le transport aérien en Côte d’Ivoire est désormais en pleine renaissance et donc sur la voie de l’émergence.

Narcisse Angan


Fête de « Paquinou » : La ruée vers le ‘’pays baoulé’’

Difficile de se trouver un ticket pour embarquer
Difficile de se trouver un ticket pour embarquer

Comme chaque année, à l’approche de la fête de Pâques en Côte d’Ivoire, les populations de l’ethnie « baoulé » originaires du centre du pays, choisissent cette période pour célébrer à leur façon, la résurrection de Jésus-Christ, appelée communément «Paquinou».

C’est un grand moment de retrouvailles des fils et filles de même village partis créés des plantations de café, cacao, hévéa, anacarde etc. en zone forestière (au sud et à l’ouest du pays) ou encore exerçant en zone urbaine, pour réfléchir sur les questions liées au développement dudit village. Ce, en marge de l’aspect festif ponctué généralement de danses tradi-modernes, de partage de mets variés, de fiançailles, de règlement de problèmes familiaux, de matches de football etc.

C’est aussi un moment idéal choisi par les notables, pour des intronisations de chefs coutumiers et permettant à chacun de se connaître ou se redécouvrir et se projeter au sein de la famille ou de la communauté.

A quelques heures de ce grand rendez-vous de retrouvailles, la gare routière d’Abidjan-Adjamé, ne désemplie pas, tout comme les autres. C’est l’effervescence totale au sein des différentes compagnies de transport desservant le ‘’pays baoulé’’. Celles-ci sont prises d’assaut par ces voyageurs saisonniers qui ont hâte de regagner la terre ancestrale, après une absence plus ou moins prolongée. C’est le constat en ce samedi 4 avril.

Longues files d’attente devant les guichets, autocars introuvables, foule compacte de voyageurs impatients mais enthousiastes, coxers (démarcheurs) très affairés, embouteillages, tohu-bohu généralisé… Bref, l’engouement est total.

Les compagnies de transport sont débordées, au point que les conducteurs n’ont plus de répit, comme l’explique N’zué Hilaire, directeur des opérations dans une compagnie desservant plusieurs localités ‘’baoulé’’ (Yamoussoukro, M’Bahiakro, Tiébissou, Bouaké…).

« En ce moment de grande affluence, c’est environ une quarantaine d’autocar qui partent d’Abidjan à destination des villes du ‘’pays baoulé’’. Lorsqu’un car arrive en gare, aussitôt, il fait son plein et sans attendre, il repart », a-t-il déclaré.

Les voyageurs font le pied de grue pour avoir une place dans l’autocar après l’achat du ticket, qui, lui, relève parfois d’un parcours du combattant. Officiellement les tarifs n’ont pas connu de hausse, mais, certains démarcheurs en achètent et les revendent un peu plus cher aux voyageurs.

Toute une marée humaine de voyageurs saisonniers
Toute une marée humaine de voyageurs saisonniers

Les embouteillages de véhicules et les bousculades de personnes sont assez fréquents dans cette foule compacte. Certains voyageurs attendent débout quand d’autres visiblement fatigués, s’asseyent à côtés de leurs bagages, tout en y veillant, pour éviter les cas de vol, d’ailleurs récurrents, perpétrés par des larrons infiltrés.

Cette forte ambiance au sein des compagnies de transport est agrémentée par la musique tradi-moderne du terroir « baoulé » de certains artistes distillés ça et là. Notamment : Allah Thérèse, Sidonie la Tigresse, N’guess Bonsens, Kouadio Maurisson, Amani Johnny, Bellanika, Konan Ebongué etc.

Aussi, des entreprises proposant divers produits (boissons alcoolisées & non alcoolisées, savons, parfums, pommades…), ainsi qu’une compagnie de téléphonie mobile ont ouvert des stands de vente, au sein de certaines compagnies de transport desservant le ‘’pays baoulé’’.

Notons également qu’à côté des voyageurs qui ont pris d’assaut les gares, d’autres ont choisi de se rendre sur leur terre natale en convoi. Ainsi, ce sont de nombreux convois qui sont organisés à travers plusieurs communes d’Abidjan.

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Ils bravent le soleil attendant impatiemment un autocar pour regagner le terroir baoulé

L’on assiste donc en ce moment à un exode rural, marqué par le dépeuplement momentané de la capitale économique ivoirienne et de bien d’autres villes de l’intérieur du pays, vers les localités rurales du centre de la Côte d’Ivoire.

Signalons que cette période de retrouvailles annuelle en ‘’pays baoulé’’ semble devenir une institution qui se prépare d’avance et prend dorénavant une orientation culturelle avec plusieurs invités. Elles maintiennent et consolident l’esprit de solidarité, de communauté, de réconciliation etc.

Plus de 10 000 agents des forces de l’ordre ont été déployés sur le territoire national, notamment dans le centre du pays, pour sécuriser cette fête de Pâques.

Bonne fête à toutes et à tous !

Narcisse Angan


Arrêt sur image : du génial avec 30 fûts

Talentueux Samou
Ce talentueux Samou a suscité curiosité et émervillement

Un conducteur de pousse-pousse communément appelé en Côte d’Ivoire ‘’wôtrôtiki ’’ a créé la pagaille sur tout son trajet, en cette matinée du vendredi 27 mars. Il a réussi à superposer pas moins de 30 fûts sur son engin, suscitant du coup, la curiosité de tous.
Certains automobilistes ont dû ralentir, voire s’arrêter pour admirer ce travail : un exploit d’agencement en hauteur.
Répondant au nom de Samou, ce ‘’wôtrôtiki ’’ qui dit être ressortissant du Mali, précisément dans la région de Ségou, affirme réussir cette géniale superposition grâce à son maître-patron.
Ces fûts seront exposés à la vente sur le marché d’occasion de la commune d’Adjamé, a-t-il indiqué.

Narcisse Angan